Projet ABYSSEA

Projet « ABYSSEA »

Qu’il convient de nommer, Centre d’Essais et d’Expertise en Mer Profonde (CEEMP)

Enquête Publique

Arrêté Préfectoral du 13 octobre 2014 portant ouverture d’une enquête publique du 5 novembre au 5 décembre en mairies de Hyères et de Sainte-Maxime. (Voir A.P. en P.J.)

Objet du projet

Centre d’essais et d’expertise en mer profonde qui doit permettre d’effectuer des tests sur des équipements sous-marins.

SITUATION

emprise-cables

Voir l’article complet  :  projet-abyssea

Voir l’ Arrêté Préfectoral : enquete-publique

Le Comité de Sauvegarde de la Baie de Cavalaire déposera un avis défavorable contre ce projet qui, sans générer de nuisances majeures pour l’environnement marin, n’a pas sa place dans l’aire de protection des mammifères marins de PELAGOS.

Nous vous invitons à procéder à une analyse attentive des documents  proposés ci-dessus et du dossier qui sera mis à l’enquête publique, avant de remettre votre avis à l’enquêteur.

Compte-rendu de l’A.G. du 1er août 2014

Pour accéder au  “Compte-rendu” cliquer sur le lien: Logo PDF  CR AG 2014

Énergie biomasse en discussion

En Paca nous allons chauffer les petits oiseaux avec le bois prélevé dans nos forêts.

Les projets E-On de Gardanne et INOVA de Brignoles dont le rendement sera de 30% correspondent parfaitement à cette caractéristique : disperser dans l’atmosphère 70 % de l’énergie consommée, sans oublier quelques NOx, particules fines pour nos poumons et pas mal de CO2.

Parlons de cette énergie : 800.000 t / an de bois seront nécessaire pour E-On et pour 180.000 t /an pour INOVA. Qui pourra croire que nos chères forêts seront capables d’alimenter ces deux chaudières ?

Si le bois des forêts mérite d’être valorisé il convient d’imaginer des projets de proximité à échelle réduite.

Var matin le 19 avril nous parlait du projet INOVA (ci-dessous),  mais pour des information complémentaires vous pouvez aussi visiter le site du collectif SOS Forêt 83, dont  le Comité de Sauvegarde de la Baie de Cavalaire est solidaire :  http://sosforet83.com/

A noter que FNE Paca et la LPO (la Ligue de Protection des Oiseaux) ont engagé une action au Tribunal Administratif contre le projet INOVA voir le communiqué de presse : fne-lpo-com-presse-inova-140314

var-mat-inova-140419s

Loi ALUR – 24 Mars 2014

Un chapitre de la loi ALUR traite de la suppression du COS et de la superficie minimale des terrains constructibles.

Cette mesure engendre des conséquences dommageables dans nos communes où l’habitat diffus est important et où les possibilités d’urbanisation doivent être maîtrisées, c’est le cas principalement sur le littoral.

Les grandes lignes de la loi :

        dans les PLU, suppression du COS et de la superficie minimale des terrains constructibles,

        les outils  à utiliser pour définir les possibilités de construire: hauteur, gabarit, volume, emprise au sol, ou implantation par rapport aux limites séparatives, (gabarit, volume, sont des notions nouvelles qui remplacent le COS),

        les PLU existants et ceux en cours d’élaboration non validés devront être modifiés pour être mis en conformité avec la loi,

        une application immédiate de la loi, sauf pour les communes encore sous le régime du POS qui sont nécessairement dans une phase d’élaboration d’un PLU.

Conséquences à court terme :

        l’instruction des permis de construire ou d’aménager déposés après le 27 mars 2014, date de la publication au J.O. de la loi, par les services d’urbanisme des communes, ne pourra plus se baser sur un COS et pas encore sur des notions de gabarit et volume, qui ne figurent pas sur les PLU actuels, d’où des possibilités de dérives incontrôlables,

Conséquences à moyen terme :

        les POS et PLU seront à modifier mais selon quels critères ? Le toilettage de la partie règlementaire du code de l’urbanisme restant à faire afin de la mettre en conformité avec la loi. Les notions de gabarit et de volume restent à préciser.

Les services de l’urbanisme de nos communes que nous avons pu consulter sont très dubitatifs.

Nous complèterons cette information dès que nous aurons des éléments plus détaillés.

Voir les fiche techniques émises par le Ministère de l’Égalité des Territoires et du logement :

 alur_fiche_cos_mars_2014-annoté

alur-fiche-mobilisation-des-terrains-issus-delotissement-vf

alur_fiche_lutte_contre_l_etalement_urbain

Forages situation en août 2013

Forages en méditerranée, affaire particulièrement critique, à laquelle nous sommes très sensibles.

Que dit le gouvernement, que disent les associations de défense de l’environnement :

Le gouvernement précédent en 2012

José Bové député européen en avril 2012 : « Je me suis entretenu avec Nathalie Kosciusko-Morizet l’ex-ministre de l’écologie et actuelle directrice de campagne de Nicolas Sarkosy, qui m’a confirmé que ce permis ne serait pas reconduit » On parle du renouvellement d’un permis d’exploration accordé en 2002 à la société anglaise Melrose. Dans le même esprit le candidat Sarkosy en meeting électoral à Caen avait confirmé.

Le gouvernement actuel en 2013

Le ministère du « redressement productif » vient de répondre au courrier d’ « Objectif Transition ». (Collectif de défense des droits)
Réponse assez batho qui reproduit ce qui a été annoncé par Mme la Ministre depuis quelques semaines:

Extrait de lettre ministérielle du 11 juin 2013

« A l’heure actuelle, conformément au code minier, cette demande de renouvellement de permis se trouve juridiquement en situation de rejet implicite depuis le 12/04/2012. La société Melrose a engagé des procédures de recours contentieux »

« rejet implicite  » et  « recours contentieux en cours » . On attend donc

La presse

Var matin du 15 mai 2013 : ABYSSEA, un centre d’essais techniques pour l’industrie pétrolière, doit ouvrir au large du Levant en 2014. Les expérimentations se dérouleraient au cœur du sanctuaire Pelagos de protection des cétacés, à quelques jets de pierre du Parc National de Port-Cros, dans des eaux estampillées Natura 2000.

E.E.L.V. (Europe Écologie Les Verts)

« Ces prospections en Méditerranée, comme au large de la Guyane, participent d’une logique mortifère et obsolète d’une extraction d’énergie fossile toujours plus profonde, toujours plus chère et toujours plus risquée. La priorité, à l’heure de la crise climatique, est à la sobriété et à la transition énergétique (…) pour faire face à la société de l’après-pétrole. »

F.N.E. (France Nature Environnement)

La Méditerranée est menacée. Mer fragile, semi-fermée, elle est d’une très grande richesse en termes de biodiversité et abrite un très grand nombre d’espèces endémiques. Ces raisons ont conduit l’État, depuis plus de cinquante ans, à multiplier les zones de protection (Parc national de Port-Cros, projet de Parc national des Calanques, réserve de Scandola en Corse, Parc naturel marin du Golfe du Lion créé en octobre dernier, sanctuaire international Pelagos de protection des cétacés, zones Natura 2000 en mer…). Une Zone de Protection Écologique (ZPE) a même été créée en 2003 pour interdire les rejets illicites des navires et réduire la pollution au large de ces zones protégées.

Les risques de dommages irréversibles à l’environnement sont fondés dès lors qu’il s’agit d’hydrocarbures et quelle que soit leur nature liquide ou gazeuse. Les pollutions et les risques d’accidents inhérents à l’exploitation et à la maintenance d’une plateforme d’hydrocarbures constitueraient une catastrophe majeure pour l’économie touristique et les activités liées à la pêche et l’aquaculture des trois régions méditerranéennes françaises.

Encore un peu d’activité pour les associations de défense de l’environnement !